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sure. (Mais si, en supposant que) le pauvre et le commun des hommes n’ont pas la même mesure (tu veux persister à croire que) le pauvre et le prêtre ont la même mesure je t’objecte cette autre tradition (ou cette IIIe Baraïtha) : « Depuis quand commence-t-on à lire le Chema aux vêpres ? Dès le moment que le jour est saint (ou commence à être jour de fête) aux vêpres des samedis : paroles de R. Élieser. Mais R. Jehochua dit : depuis l’heure que les prêtres purifiés peuvent manger leur offrande. R. Meïr dit : depuis l’heure que les prêtres se lavent pour manger leur offrande. (Sur quoi) R. Jehuda lui fait cette objection : les prêtres ne se baignent-ils pas lorsqu’il est encore jour ? R. Hanina dit : depuis l’heure que le pauvre rentre pour manger son pain avec du sel. R. Ahai et selon d’autres R. Aha dit : « depuis l’heure que la plus grande partie des hommes rentrent pour se mettre à table ». Or, si tu dis : que le pauvre et le prêtre ont la même mesure, R. Hanina sera du même avis, que R. Jehochua. Mais ne doit-on pas déduire (de cette absur-