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588 ZEVE distinction. Il était marié avant l’an 1630, puisque dans l’élégie 28’du 5" livre, il déplore la mort d’une de ses filles, nec à Harderwick au mois dl octobre 1650, et qui mourut dans la même ville au mois d’aeût 11555 Il termina lui-même ses jours dans la même ville, le 17 mars 16411, âgé de 46 ans. Marc Zuer Boahnorn, son ami, lui fit l’épitaphe suivante : Fluùia gum gentil, zoluü quon ûotne, J ;nubu Atrtålü, ol Ploôu μllknl un sum, Non ùtd vale. : ugilu lçruotitts uml, Nec valent oûuuri ICQIU lili : babel. Hani nmrilnr, : ibi 11 :11 tatin DOIBICIIU pu oråú ’ ’lpn nd μuuíl : um μrílum leu. Cette épitaphe est un peu trop fastueuse ; Zevecotius malgré, ses talens, n était pas le premier pqèle latin de son siècle. La dernière édition de ses poésies est postérieure rieure à’l année 1635 ; puisque le poëte, ainsi qu’on Pa remarqué, y parle de la mort de sa fille, arrivée’au’mois au mois d’aotlt de la même année. Cette édition donnée par Zevecotius même, est adressée par une épître en vers aux consuls et aux sénateurs de la république d’Hardervviek, Let à leur secrétaire. Il y dit que ses poésies avaient déjà été souvent imprimées :

Samia Gmlemürechutïçuu : amina veus, Can Dtemílas Mun nan rapuùutusur ; nuque : ua Mntlum plonmetfala Hani :, Ilùif bac : cam palin aurore-tulü. Jqi : ille quílenu luca » vübœ : Brakni : Flanùisque *el Balauù publia [aaa gyμís. Sal mala : xprmam nugü num nanruitaurtor, £’t :ù1al~¢krtIen Jûü., Jμllo ode. Ce recueil contient 5 livres d’élégies, les urnes sont sur divers sujets de piété ; dans les autres le poëte se plaint de ses infirmités et de ses maladies ; plusieurs sont adressées zi ses amis. II. Deux tragédies, Maria Grwéa’ct Rosi-1 H ZEUX mtenda. III. Des Silves. IV. Enfin fin des Epigrammes. On lui attribue plusieurs autres ouvrages, parmi lesquels on cite : I. Esther, tragi-comédie. II. Le Sítige de Leg/de, tragédie en vers flamands, 1626. IlI. Des Emblêmes, en la même langue. IV. Observata política ad C. Suetonii, A Jutmm Cœsaram., Amsterdam ; 1650, in-24. C’esl un recueil de calomnies contre le roi d’Espagne et la maison d’Autriclxm-Observations. : mamimà poüldmr in L. Florame, écrit dans le goût du précédent ; Hardenviek, 1655, ii1-12.’Constantín Huygens parle avantageusement de ce dernier écrit dans une lettre in Jean Isaac Pontanus, et dans laquelle il fait l’éloge de Zevecotius. ZEUXIS, peintre grec, vers l’an 400 avant J. C ;, était natif 1l’Héraclee ; mais comme il y avait un grand nombre de villes de ce nom, on ne sait point au juste de 0 laquelle il était. Quelques savans conjecturent néanmoins qu’il était d’l“l6raclée, proche Crowne, en Italie. Zeuxis fut disciple d’Appollodoreg mais il porta à un plus aut degré que son maître l’intelligence et la pratique du coloris etldu clair-obscur Ces parties essentielles, qui font principalement la magie de Part, firent rechercher ses ouvrages avec empressement. On l’a appelé le Títien de l’antiquité. Ses succès le mirent dans une telle opulence, qu’il ne vendait plus ses Tableaux, parce que (disait-il, aucun prix n’était capable de les payer. » Apollodore sut mauvais gré él Zeuxisde la réputation qu’il l=se faisait par ses taleasg et ce rival ne put s’empêcher de le dècrier vivement dans une satire.