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recours à cette même France, pour la conservation de leurs droits ou pour la sécurité et le développement de leurs établissements ; et ne la trouvent-elles pas toujours prête ? Pourquoi, d’ailleurs, ne s’inspireraient-elles pas du sain exemple des grandes politiques de l’Europe, dont la sagesse et l’habileté consistent, plus que jamais aujourd’hui, à fuir l’isolement et à chercher leur force dans la cohésion des intérêts, dans les alliances assorties ? Et celle du Catholicisme et de la France n’est-elle pas essentiellement de ce nombre, traditionnelle, indiquée ? Enfin, dans mon vif désir de trouver un remède à un mal réel, j’irai plus loin, et je dirai aux Missions : Vous avez votre politique personnelle, vous voulez la conserver, soit ; mais, du moins, faites-la l’auxiliaire loyale et hautement avouée d’une puissance dont, constamment, je le répète, vous pouvez avoir besoin, et dont, constamment aussi, vous invoquez avec succès l’assistance. La Religion, qui est aussi la Civilisation, ne saurait que gagner à une pareille union, qui, en même temps qu’elle sauvegarderait les principes les plus respectables, viendrait doubler l’influence et les moyens d’action des causes qui l’auraient franchement contractée.

Que les Missions me pardonnent la franchise, peut-être même l’audace de mon langage : c’est