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térer souvent la vérité des individualités ou des choses, ou à faire bravement du posthume en fait d’actualité.

La seconde, un journal de chaque jour, rigoureusement exact jusqu’à la minutie, et où le familier vient se mêler au sérieux, étant également donné, se réduit à transcrire presque littéralement ce journal ; quitte aussi à rajuster quelques phrases, à adoucir quelques angles, en supprimant des personnalités qui auraient fait leur temps ; à harmoniser, en un mot, un ensemble que les incidents divers d’un voyage long et lointain auraient pu rendre nécessairement décousu.

Cette dernière méthode est celle que j’ai choisie, parce qu’elle m’a paru la plus simple, et qu’en outre, je lui trouve l’avantage de conserver à la relation un caractère de probité qui ne peut qu’en augmenter l’intérêt.

Elle m’a servi surtout pour la matière principale de cette publication, le compte rendu de l’Ambassade du baron Gros au Japon. Cette Ambassade, la seule que la France ait jamais envoyée