Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (2).djvu/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


B


Dépêche, du 12 juillet 1838, du même aux mêmes.


Il résulte du rapport du capitaine Pringle, charge d’inspecter les prisons aux Indes occidentales, que des individus se trouvent encore détenus dans les prisons par l’effet de condamnations à vie qu’ils auraient encourues comme fuyards (ranaways), sous le régime de l’esclavage.

MM. les gouverneurs sont autorisés rendre ces individus à la liberté.


C


Dépêche, du 30 juillet 1838, du même aux gouverneurs des possessions aux Indes occidentales, ceux de la Guyane anglaise et de la Trinité exceptés.


Des entremetteurs, spéculant sur l’ignorance des noirs récemment affranchis, ont cherché à leur faire contracter des engagements pour la Guyane et la Trinité. MM. les gouverneurs recevront, annexé à la dépêche, un ordre en conseil qui infirme tout engagement relatif au travail dans les colonies régies par la Couronne, si cet engagement a été contracté hors des limites de la colonie où il doit s’exécuter.

MM. les gouverneurs feront comprendre aux législatures locales la nécessité d’adopter des dispositions conformes à cet ordre en conseil.