L’autre liberté, qui est de volonté, doibt estre encore en plus grande recommandation au sage. Nous ne parlons pas icy du liberal arbitre de l’homme à la façon des theologiens ; nous disons que l’homme sage, pour se maintenir en repos et liberté, doibt mesnager sa volonté et ses affections, en ne se donnant et affectionnant qu’ à bien peu de choses, et icelles justes (aussi les justes sont en petit nombre, si l’on juge bien), et encore sans violence et aspreté. Il vient icy à combattre deux opinions populaires et plausibles au monde : l’une enseigne d’estre prompt et volontaire au service d’autruy, s’oublier pour le prochain, et principalement pour le public, au prix duquel le particulier ne vient poinct en consideration : l’autre s’y porter courageusement avec agitation,
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