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la mort de son petit tant cher, prend ses habillemens de feste et veust banquetter, disant à ceux qui s’esbahyssoient de ceste façon de faire, qu’il avoit voulu essayer à gaigner Dieu pour luy sauver son fils, mais qu’estant mort, cela estoit faict, et n’y avoit poinct de remede. Le sot pense bien repliquer, disant que c’est proprement pourquoy il se deuil et se tourmente, à cause qu’il n’y a poinct de remede : mais il redouble et acheve