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vivent miserablement et sans repos, comme gens contraincts : ceux-là aussi ne se peuvent tenir coy, ne cessent d’aller et venir sans aucun dessein, font des empeschez et ne font rien ; les actions d’un sage homme tendent tousiours à quelque fin certaine : (…). Or, pour se bien porter en cecy, bien choisir, et puis bien s’en acquitter, il faut sçavoir deux choses et deux naturels ; le sien, sa complexion, sa portée et