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ne la représenteroit pas avec la même fidélité.

J’imagine donc, que comme dans la géométrie, on conçoit que le point produit par son mouvement la ligne ; celle-ci, la surface ; cette dernière, le solide ; il y a de même dans la nature une méthode cachée qui exprime éxactement sa marche, & qui en est la représentation idéale.

C’est cette méthode, que saisissent ces intelligences supérieures pour qui principalement notre monde a été fait. Elles découvrent ainsi la raison prochaine de la manière, du lieu & du tems de chaque être.

Qui ne voit que nos méthodes les plus parfaites ne sçauroient approcher de celle-là, & que toutes sont pleines de lacunes, de sauts, d’inversions ?

Je suis obligé de renvoyer ici à divers endroits de ma contemplation de la nature.

Consultés en particulier les chapitres III, VII, de la partie I ; les chapitres II, X, XI, XIII