Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/442

Cette page n’a pas encore été corrigée

nous étonnent, nous confondent, & nous jettent dans des doutes, que la philosophie ne dissipe pas toujours ; mais, sur lesquels la religion nous rassure toujours. Nous méditerons sans-cesse ce grand livre des destinées des mondes. Nous-nous arrêterons sur-tout à la page qui concerne celles de cette petite planéte, si chère à notre cœur, le berceau de notre enfance, & le premier monument des complaisances paternelles du créateur à l’égard de l’homme. Nous n’y découvrirons point sans surprise les différentes révolutions que ce petit globe a subi avant que de revêtir sa forme actuelle, & nous y suivrons à l’œil celles qu’il est appellé à subir dans la durée des siécles. Mais ; ce qui épuisera notre admiration & notre reconnoissance, ce seront les merveilles de cette grande rédemption, qui renferme encore tant de choses au-dessus de notre foible portée, qui ont été l’objet de l’éxacte recherche & de la profonde méditation des prophêtes, & dans lesquelles les anges désirent de voir jusqu’au fond. Un mot de cette page nous tracera aussi notre propre histoire, & nous développera le pourquoi & le comment de ces