Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/424

Cette page n’a pas encore été corrigée

Je profiterai de l’avis judicieux de cet anonyme : je n’oublierai pas, que je suis aveugle & sourd, & je ne prononcerai point sur les couleurs ni sur les sons. Oublierois-je néanmoins ma condition présente, si je hazardois sur les biens à venir quelques légères conjectures, que je déduirois des choses qui me sont connues ?

Ce que l’anonyme vient d’exposer sur l’impossibilité où nous sommes de nous représenter les biens-à-venir, est de la meilleure logique.

Quand il dit ; l’animal stupide qui broute l’herbe