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Si l’homme est de sa nature un être-mixte ; si son ame éxerce toutes ses facultés par l’intervention d’un corps ; si le sentiment de la personnalité est attaché au jeu de certaines parties de ce corps ; une doctrine qui viendroit du ciel ne se borneroit pas à enseigner à l’homme le dogme de l’immortalité de son ame ; elle lui enseigneroit encore celui de l’immortalité de son être. & si cette doctrine empruntoit des comparaisons tirées de ce qui se passe dans les plantes, elle parleroit au peuple un langage familier, mais très expressif ; & sous cette enveloppe, le philosophe