main bienfaisante qui… si dans l’être suprême la justice est la bonté dirigée par la sagesse…
Si la souveraine bienfaisance veut essentiellement le perfectionnement de tous les êtres sentans & de tous les êtres intelligens… si les peines pouvoient être un moyen naturel de perfectionnement… s’il y a plus de joye au ciel pour un pécheur qui se repent… si l’on aime beaucoup, parce qu’il a été beaucoup pardonné… mon cœur tressaille… je suis dans l’admiration… quelle merveilleuse chaîne qui unit… les compassions du seul bon sont infinies…. il ne veut point la mort du pécheur ; mais il veut sa conversion & sa vie… il veut…
Et veut-il en vain ?
Mais ; une doctrine qui prendroit les hommes par l’intérêt seroit-elle une doctrine celeste ? Ne devroit-elle pas, au contraire, diriger les hommes au bien, par l’amour pur & désintéressé du bien ? Une ame qui aime la perfection, peut être facilement séduite par une idée sublime de perfection. N’ai-je point à me défier ici de cette sorte d’illusion ? Une doctrine qui ne présenteroit point d’autre motif aux hommes, que la