que pour quelques momens, & dont la vraye patrie est le ciel ? Cet être dont l’ame immortelle engloutit le tems & saisit l’éternité, attacheroit-il son cœur à des objets que le tems dévore ? Cet être, doué d’un si grand discernement, prendroit-il les couleurs changeantes des gouttes de la rosée pour l’éclat des rubis ? Ne vous amassés pas des trésors sur la terre,… etc.
Quoi de plus vrai, & quoi de plus senti par celui qui est assés heureux pour se faire un semblable trésor ! Son cœur y est tout entier. Cet homme est déja assis dans les lieux célestes. Il est affamé & altéré de la justice, & il sera rassasié.
Si une doctrine celeste prescrivoit un culte, il seroit en rapport direct avec la nature de l’intelligence, & aussi approprié à la noblesse de l’être moral, qu’à la majesté & à la spiritualité de l’être des êtres. Apprenés ce que signifient ces paroles ; … etc.
