Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/240

Cette page n’a pas encore été corrigée

J’ai supposé, que les témoins dont il s’agit, ne pouvoient ni tromper ni être trompés.

La première supposition m’a paru fondée principalement sur leur intégrité ; la seconde, sur la palpabilité des faits.

La probabilité de la premiére supposition, me sembleroit accroître beaucoup, si les faits attestés étoient de nature à ne pouvoir être crus par des hommes de bon-sens, si ces faits n’avoient été vrais.

Je conçois à merveille, qu’une fausse doctrine peut facilement s’accréditer. C’est à l’entendement à juger d’une doctrine, & l’entendement n’est pas toujours pourvu des notions qui peuvent aider à discerner le faux en certains genres.

Mais ; s’il est question de choses qui tombent