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ces événemens extraordinaires, que j’ai nommés des miracles.

La premiére dispensation a pour fin le bonheur de tous les êtres sentans de notre globe.

La seconde a pour fin le bonheur de l’homme seul ; parce que l’homme est le seul être sur la terre, qui puisse juger de cette dispensation, en reconnoître la fin, se l’approprier, & diriger ses actions rélativement à cette fin.

Cette dispensation particulière a donc dû être calculée sur la nature des facultés de l’homme, & sur les différentes manières dont il peut les éxercer ici-bas & juger des choses.

C’est à l’homme que le maître du monde a voulu parler : il a donc approprié son langage à la nature de cet être que sa bonté vouloit instruire. Le plan de sa sagesse ne comportoit pas qu’il changeât la nature de cet être, & qu’il lui donnât sur la terre les facultés de l’ange. Mais ;