Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/163

Cette page n’a pas encore été corrigée

que nous observons, que l’ame-humaine.

Mais ; nous déduisons légitimement de l’observation des phénomènes de l’homme, l’éxistence de la substance spirituelle qui concourt avec la substance matérielle à la production de ces phénomènes.

Ainsi, l’ame-humaine est, en quelque sorte, un être rélatif à un autre être auquel elle devoit être unie. Cette union, incompréhensible pour nous, a ses loix, & n’est point arbitraire. Si ces loix n’avoient pas eu leur fondement dans la nature des deux substances, comment la souveraine liberté auroit-elle pu intervenir dans la création de l’homme ? Je prie mon lecteur de lire & de méditer le paragraphe 119 de mon essai analytique.

Notre connoissance intuitive & notre connoissance réfléchie ne peuvent donc nous fournir aucune preuve démonstrative de la certitude d’un état futur réservé à l’homme. Je parle de preuves tirées de la nature même de