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la mort détruit, & conserver ainsi à l’homme sa nature d’être-mixte.

Il ne suffiroit pas même, que Dieu créât un nouveau corps ; il faudroit encore que le nouveau cerveau qu’il créeroit contint les mêmes déterminations qui constituoient dans l’ancien le siége de la personnalité ; autrement ce ne seroit plus le même être qui seroit conservé ou restitué.

La personnalité tient essentiellement à la mémoire : celle-ci tient au cerveau ou à certaines déterminations que les fibres sensibles contractent & qu’elles conservent.

Je crois l’avoir assés prouvé dans mon essai analytique, & dans l’analyse abrégée de l’ouvrage. Qu’on prenne la peine de réfléchir un peu sur ces preuves, & je me persuade, qu’on les trouvera solides. On peut même se borner à relire le peu que j’ai dit là-dessus dans la partie II de cette palingénésie, page 189.

Je dois être dispensé de reproduire sans cesse