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« Je ne finirois point, disois-je en commençant cette explication, si je voulois réfuter tous les mauvais raisonnemens dont le polype a été le sujet ou l’occasion : peu de gens sçavent se faire des idées nettes sur cette matière abstraite ; il en est même qui traiteroient volontiers de téméraire quiconque oseroit en promettre de telles. Je ne promets rien ; mais je vais exposer simplement les principes que mes méditations m’ont fournis. » J’aurois pu facilement donner des explications purement méchaniques de tous ces phénomènes aussi nouveaux qu’embarrassans : je me serois même débarrassé ainsi de plus grandes difficultés. Mais, j’aurois cru choquer d’autres phénomènes, qui semblent attester que le polype n’est pas une simple machine organique.

Cependant, pour montrer à mon lecteur, que j’ai envisagé mon sujet sous le plus de faces qu’il m’a été possible, je hazarderai ici une solution méchanique : je ne la donne que