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Au poète Auguste Dorchain.




Sous le ciel printanier, où le soleil levant
Commence de verser sa lueur incertaine,
Le lac voisin, moiré par l’haleine du vent,
Berce un léger esquif sur son azur mouvant,
Embaumé des senteurs subtiles du troène,
Sous le ciel printanier, où le soleil levant
Commence de verser sa lueur incertaine.

La nacelle, fendant les flots harmonieux
Sous les élans rythmés de la rame sonore,
Balance dans ses flancs un couple d’amoureux,
Qui va bientôt tirer sur le rivage ombreux,