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gements de ponctuation observés dans le texte d’Auguis ; ils sont nombreux, uniformes, mais peu importants. En voici un exemple entre cent. Ginguené imprime : « Au moral et au physique, tout est mixte. Rien n’est un… » Auguis publie à son tour : « Au moral et au physique tout est mixte ; rien n’est un. » On sait, d’autre part, que Ginguené abusait des majuscules et que Lescure rétablissant l’orthographe ancienne, écrit j’étois, pour j’étais, On admettra que nous n’avions pas à les imiter.

Page 7, ligne 20 : Les fripons… Var. (A.) Des fripons…

Page 27, ligne 6, pour toute ressource… Var. (L.) : pour seule ressource…

Page 36, XCIX : « elle peut emporter la pluralité des suffrages, » Dans les Notes qui accompagnent le texte de son édition, Lescure nous fournit, d’après les papiers de l’auteur, la variante qui suit : « La prétention la plus absurde et la plus injuste qui serait sifflée dans une assemblée d’honnêtes gens, peut devenir la matière d’un procès, et dès lors être déclarée légitime ; car tout procès peut se perdre ou se gagner : de même que, dans les corps, l’opinion la plus folle et la plus ridicule peut être admise, et l’avis le plus sage rejeté avec mépris. Il ne s’agit que de faire regarder l’un ou l’autre comme une affaire de parti, et rien n’est si facile entre les deux partis opposés qui divisent presque tous les corps. » (I, 269.)

Page 39, ligne 12 : Le cadre l[a] déparerait… Var. (L.) : Le cadre les déparerait…