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doit également un recueil de Maximes et Pensées, publié en 1791 et réimprimé en 1802, avec une notice sur l’auteur.

Page 116, CCCXXXIV : « Je regarde comme un grand bonheur que l’amitié fut déjà parfaite entre [M. de] M… et moi… » Il s’agit ici de Mirabeau. Voyez dans l’édition Auguis (V., pp. 353-418) les lettres que le grand tribun adressa à Chamfort. Elles sont au nombre de XI, et il est infiniment regrettable que nous ne possédions point les réponses de ce dernier.

Page 136, CDIII : « Les femmes ne donnent… » Dans l’édition Ginguené, cette pensée est liée à la suivante et les deux n’en font qu’une seule.

Page 153, ligne 13 : Heusippe. Dans l’édition Auguis, que corrige le texte de Lescure, on lit ce nom : Xentippe.

Page 186, Note, ligne 10 : « Les vingt-sept autres… nous paraissent également nouvelles… » En réalité, ce ne sont point XXVII, mais XLIV « maximes et pensées » qu’on trouve insérées, en majeure partie, et pour la première fois, mais sans désignation aucune, dans l’édition Lescure. Nous avons écarté XVII de ces pièces, les unes faisant double emploi avec celles qui précèdent, les autres appartenant à la série des Caractères et Anecdotes, qui, nous l’avons dit, feront l’objet d’un prochain volume. C’est là qu’on les lira. Parmi ces dernières, il nous faut mentionner deux proverbes italiens dont l’invention n’appartient pas à Chamfort[1]. Par

  1. Voici ces deux proverbes : I. « Il pastor romano non vuole pecora senza lana. » II. « Chi manga facili, caga diavoli. »