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DE CHAMFORT. ^^(J

ia vie de Tobiezeii-Diiby n'est qu'un lissu cVin- trigues, d'abord pour avoir une place , puis pour en avoir mie meilleure, puis pour se faire donne un logement.

Remarquez sur-tout son impudente audace , dès que, sortant du cercle des accusations vagues, il articule un lait précis ; par exemple , lorsqu'il ose m'accuser d'avoir donné ma voix à Raffet. J'ai affirmé et j'affirme encore que ce fait est faux. Je demande qu'on consulte la liste des votaiis ; et si cette liste n'existe pas , je défie tout homme , quel qu'il soit , et fut-ce ïobiezen - Duby lui- même, d'oser dire qu'il m'a vu ce jour-là à la section.

A cela , que répond Ïobiezen-Duby ? Rien. 11 redouble de fureur et de calomnies , sans revenir sur le seul fait positif qu'il ait allégué contre moi. Ne reconnaissez-vous pas là , citoyens , un liomine qui n'écoute que sa haine , sa haine aveugle , et foule aux pieds sa conscience ?

Comment cherche-t-il à couvrir celle honte ? il fait de nouveaux efforts pour exciter conire moi les jacobins , contre moi qui , même avant que les sociétés populaires fussent mises sous l'égide de la constitution, n'ai cessé (mille té- moins existent ) de dire et de répéter : « Sans » les jacobins , point do liberté , point de répu- » blique. »

Il me prétend lié avec le ministre Roland, moi qui , de notoriété publique , n'ai eu avec lui que

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