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i^2 OEUVRES

Parmi les modernes, ce nom et ce rôle sont in- connus; mais à l'épilogue des anciens, ils ont subs- titué l'usage des petites pièces ou comédies, qu'on fait succéder aux pièces sérieuses, afin^ dit-on, de calmer les passions et de dissiper les idées tristes que la tragédie aiuait pu exciter.

L'épilogue n'a pas toujours été d'usage sur le théâtre des anciens ; et il n'est pas, à beaucoup près, de l'antiquité du prologue.

Il est vrai que plusieurs auteurs ont confondu, dans le drame grec, l'épilogue avec ce qu'on nom- mait exode, trompés par la définition d'Aristote. Mais ces deux choses étaient en effet aussi diffé- rentes que l'étaient nos grandes et nos petites pièces ; V exode étant ( comme on l'a dit ci-devant) une des parties de la tragédie, c'est-à-dire , la quatrième et dernière, qui renfermait la catastro- phe ouïe dénoùment de l'intrigue, et répondait à notre cinquième acte : au lieu que l'épilogue était hois d'œuvrc , et n'avait tout au plus que des rapjiorts arbitraires et fort éloignés avec la tra-

��gédie.

��KECIT DRAMATIQUE.

��Le récit dramatique qui termine ordinairement nos tragédies, est la description d'un événement fimeste, destiné à mettre le comble aux passions tragiques, c'est-à-dire, à portera lem* plus liant point la terreur et la pitié, qui se sont accrues du- yixnX. tout le cours de la pièce.

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