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LfiriKE à M. le duc de B*** , lieutenaiit-gtnéral dos armées du roi ' sur la glorieuse campagne de M. le niaréclial de Broglie , en 1789 (*).
Je viens d'apprendre, Monsieur le duc, une nou- velle qui me comble de joie , et je me hâte de vous faire partager mon plaisir.
M. le maréchal de Broejlie a l'honneur d'être nommé généralissime des troupes françaises : depuis long -temps , je m'affligeais de voir de si grands talens inutiles à la patrie. Eh quoi ! disais- je , M. le maréchal de Stainville a pu, par sa belle conduite dans sa campagne de Rennes , obtenir le pardon de ses fautes et de ses disgrâces en Franconie ; nous avons vu mourir , presque dans les bras de la victoire , M. le maréchal deBiron , qui , loin d'avoir épuisé son génie dans ses tra- vaux et dans la guerre de la farine , semble l'a- voir réservé tout entier pour sa belle campagne du faubourg St.-Germain ; nous avons admiré la savante manœuvre qui, par la jonction subite; de deux corps de troupes , a pris en tète et en queue six niille bourgeois dans la rue St.-Domi- nique , et a décidé du sort de cette grande jour- née! Ces grands hommes laissent une mémoire
��(*) Cett(! facétie ik; se trouve inipiimi-e dans aucune édition des œuvres de Clianifort ; elU' paiait niénic avoir été inconaiie à ses différcns éditeurs.
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