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1-j.Ky OFUVllES

parties de réconomie sociale , autre étude qui semble avoir partagé sa \ie avec celle des sciences naturelles : c'est ce dont les Lettres sur la Suisse offraient déjà la preuve. Les Pyrénées ne pouvaient lui fournir des occasions aussi fréquentes démon- trer et de communiquer cet autre genre d'ins- truction ; cependant il ne se trouve guère moins dans ce dernier écrit, et il se trouve orné du charme de cette sensibilité , aussi prompte à se ré- veiller chez jM. Ramond, par le désir du bonheur des hommes, que par la contemplation des beautés de la nature. C'est dans l'ouvrage même qu'il faut lire ce que dit l'auteur sur les résultats de l'oppo- sition entre les limites naturelles et les limites po- litiques de la France et de l'Espagne, en certaines parties des Pyrénées ; les diverses comparaisons répandues dans l'ouvrage, entre le sort , les mœurs, ]es habitudes des bergers des Pyrénées et celles des habitans des Alpes; enfin le morceau sur les influences politiques et morales des prohibitions , à l'occasion de la mort d'un jeune homme tué sur ces montagnes, dans une querelle de contreban- diers.

Des deux parties qui composent cet ouvrage , l'une est principalement consacrée à des considé- rations locales , géographiques , particulières aux Pyrénées , ou communes aux Pyrénées et aux Alpes. Dans la seconde, fauteur se livre à des idées plus générales. C'est ici qu'il développe tout son système sur les montagnes , sur la part qu'(>lles

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