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UE CIIAMFORT, 9C)

lions notre critique littéraire. On doit lui tenir compte des principes dans lesquels il a rédigé ces Mémoires , et du sentiment patriotique dont il paraît animé presque partout. C'est un beau droit à l'indulgence publique, assuré d'ailleurs plus particulièrement au genre de l'histoire. On ne doit pas rougir de dire avec le plus grand citoyen et le plus grand écrivain de l'ancienne Rome : Historia quoque modo scripta placet.

��Sur une brochure ayant pour titre : Observations sur les Hopitausc , par M. Cabanis. — 1790.

��On se rappelle le rapport de IVOI. les commis- saires de l'Académie des sciences, sur l'Hôtel-Dieu, et l'effet que produit sur le public, le récit des maux et de abus réunis dans ce vaste asile des misères humaines. Le gouvernement parut dès-lors déterminé à lui substituer quatre hôpitaux, situés en dilférens quartiers de Paris , dont chacun contiendrait seize cents lits. C'était sans doute une réforme utile , et elle parut alors suffisante ; mais on cessera bientôt d'en avoir cette idée , lorsqu'on aura lu la brochure que nous annonçons. L'au- teur , en rendant justice à l'excellent rapport qui a donné lieu à une première réforme, fait sentir

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