DE CflAMFORT. 1 Bq
V. 54. Je inc tais donc et vais rimer Ce que lit un oiseau de proie.
Cela me rappelle une transition aussi })rusque, mais plus plai- sante de Scarron , je crois. La voici : Des aventuivs de ce jeune prince à l'histoire de ma vieille gouvernante , il n'y n pas loin , car nous y 'voilà.
Je ne ferai aucune note sur cette fable , qui me paraît au-dessous du médiocre , et où l'on ne retrouve La Fontaine que dans ces deux jolis vers :
V. -I . . Ils n'avaient appris à connaître Que les Ilotes des bois ; élail-ce un si grand mal ?
FABLE xiri.
V. 2. Renaid fin , subtil et matois.
La note deCoste indique nue application assez juste de cet Apo- logue. Mais alors, pourquoi prendre le renard , le plus fin des ani- maux ? Il me semble que c'est mal choisir le représentant du peuple , lequel n'est pas , à beaucoup près , si spirituel et si délié. C'est qu'il fallait de l'esprit pour faire la réponse que fait l'animal luangé des mouches ; et sous ce rapport , le renard a paru mieux convenir.
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FAELF. XIV.
Y% 7. Comment l'aveugle que voici.
La Fontaine suppose que l'amour est là , et lui tient compagnie. Cela devrait être , quand on écrit une fable aussi charmante que celle-ci.
V. 8. (C'est un dieu.).
Cette parenthèse est plciric de grâces, et les deux vers suivant sout au-dessus de tout éloge.
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