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��FVBI.E III.

��V. 5 Il en est cîc tom arts.

Je ne sais ce que cela vent dire. Veiit-il dire que , dans tontes les professions , il y a des gens qui se mêlent de nn'declne ? en ce cas , cela est mal exprimé. Ce n'est pas sa coiitunic.

V, 10 Daube , au couclier du roi ,

Son camarade absent. . . .

On dit, sur ce trait, dans l'éloge de La Fontaine: Suis-fe dans l'antre du lion? siiis-je ù la cou?-? On pourrait presque ajouter que l'illusion se prolonge jusqu'à la fin de cette charmante fable.

��rviii.K IV.

��\. I. Ija qualité d'ambassadeur.

Ce M. de Barillon était l'un des plus aima.bles lionnnes du siècle de Louis XI\ . Il était intime ami de madame de Sévigné , à qui il disait : En vétitc , celui qui vous aime plus que moi vous aithe trop. Il avait le plus grand talent pour les négociations, comme on le voit dans les mémoires de Dalrimple imprimés de nos jours ; mais de son temps , il ne passait que pour lui homme de beaucoup d'esprit et un homme de plaisir. C'est qu'il méprisait la charlatannerie de sa place, et qu'alors cette morgue faisait- plus d'effet qu'à présent.

Au reste , le Prologue que lui adresse ici La Fontaine n^e paraît assez médiocre ; mais la petite historiette Cjui fait le suj?t de cette prétendue fable, est très-agi-éabiement contée.

V. 65. Nous sommes 'ous d'Athènes en ce point. ..

Est une transition très-heureuse. Et quand La Fontaine ajoute qu'il s'amuserait du conte de Penu-d'âne , il peint les effets de son caractère. Il eut la constance d'aller voir , trois semaines de suite , un charlatan qui devait couper la tête à son coq , et la lui remettre

  • ur le champ. Il est vrai qu'il tiouvait toujours des prétextes de

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