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IÔ2 OLl. MIES

vers. Il me semble qu'il est le premier qui ait uiis en a ers les pré- ceptes de la raison , en matière de goût et de littérature ; mais La Fontaine a mis en vers les préceptes de la raison universelle , comme ?.'Iolière v a mis ceux qui sont relatifs à la société; et ces deux empires sont plus étendus que ceux du goût et de la littérature.

Le ton du Prologue est touchant comme il devait l'être sur un sujet qui intéresse tous les hommes. Quel vers que celui-ci !

\. 5. Ce Ifiinps, li,;las 1 cm'orr.ssc tous les temps. Et à la i'in delà pièce, quoi de plus admiiahlo que cet autre; \ . dernier. Le plus scmblabl;' aux inorls Uieiul le phis à leyrel.

��VA5;i.r; ii.

' . ' '?

\. 1. Liisavclkr eliaiUait, etc. ...

Voici un Apologue d'un tcMi propre à bannir le sérieux du pré- cédent. C'est La Fontaine dans tout son talent , avec sa grâce , sa variété ordinaire. La conversation du savetier et du financier ne serait pas indigne de Molière lui-même ; il dut être sur-tout

trappe; du trait :

V. 45. Si quelque cLat Taisait du Ijiuit ; 1,(; clial j'ieiîait l'argent, de ..

Et de cet autre :

V. ôj. . . . Daii:r sa rave il enserre L'ajgeut et sa joii; à la loi:;.

Il y a un autre trait qui dut donner à rêver à Molière , c'est celui , j)!iis content quanain. des sept Sa^es. Molière , si philosophe , et malgré sa philosophie, si malheureux, dut (aire qnelcpie atten- tion à ce vers. Ne relevons pas quelques mauvaises rimes, connue celle de monsieur , qu'on pardonnait alois parce qu'elle rimait aux ) eux ; et cette autre , naiveté et curé.

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