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V 14. J'en dirai quelque jour les raisons ampleinenf.

Cela ii'a l'air que d'une plaisanterie: cependant La Fontaine s'avisait quelquefois de traiter des sujets de philosophie et de phy- sique , auxquels il n'entendait pas grand-chose. Il s'est donné la peine de faire un poème en quatre chants sur le quinquina. Au reste le Prologue de cette fahle-ci serait excellent , si on faisait une coupure après le treizième vers ; que l'on passât tout de suite au trentième, quand l'eau courbe un btUun. Tout ce que dit le poète, est exprimé avec autant d'exactitude que pourrait en avoir un philo- sophe qui écrirait en prose.

V. l\-. Qui présageait sans doute un graud événeinenl.

On croyait encore que les astres avaient de l'influence sur nos destinées.

V. 54. . . Peuple heureux ! quand pourront les Français , Se donner comme vous entiers i\ ces emplois?

Ne serait-il pas mieux de dire ?

Unir, ainsi que vous, les arts avec la paix !

Car emplois ne rime même plus aux yeux , depuis qu'on a adopte l'orthographe de Voltaire pour le mot Français.

��LIVRE HUITIEME.

��Ce premier Apologue est parfait ; non qu'il soit aussi brillant , aussi riche de poésie , aussi varié , que le sont quantité d'autres. Ce n'est que le ton d'une raison sage , simple et tranquille. On a dit que Boileau était le premier parmi nous qui eût mis la raisen «n

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