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DE CHAMFORT. 1^7

n'est guère que de l'avarice. Cela est si vial qu'on demande sur |es places les plus honorables : combien cela vaut-il ? quel en est le revenu ?

V. 4i- Bref, se trouvant à tout , et n'arrivant à rien. . .

Ce vers-là devrait être la devise de certains vieux courtisans que l'on connaît.

V. 5, . . . Des temples à Surate.

Voilà qu'il se fait marchand.

V. 78. Il ne sait que par oui-dire.

La Fontaine est toujours animé , toujours plein de mouvement et d'abondance , lorsqu'il s'agit d inspirer l'amour de la retraite, de la douce iucurie , de la médiocrité dans les d;-sirs. \oyez cette apos- trophe : £c ton empire , Fortune ! Et puis cette longue période qui semble se prolonger comme les fausses espérances que la fortune nous donne , et l'adresse avec laquelle il garde pour la fin : Sans que l'ejfet aux promesses réponde. Ce sont là de ces traits qui n'ap- partiennent qu'à un grand poète.

FABLE XI II.

V. s Et voilà la f^erre allumée.

Amour, tu perdis Troie; . . .

Quelle rapidité ! quel mouvement ! quel rapprochement heu- reux des petites choses et des grands objets! c'est un des charmes du stvle de La Fontaine.

V. 5. Où du sang des aieux même on vit le Xante teint.

Ce beau vers est un peu gâté par la dureté des deux dernières svllabes Xanthe teint.

V. 9. Plus d'une Hélène , etc. . . .

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