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DE CHAMFORT. i i 3

��FABLE XI.

V. 20. . . . Quoi donc ! dit le Sort en coli/rc.

II faut convenir que l'àue n'a pas tout-à-fait tort <le se plaindre. Le Destin , dans cette fable-ci , a presque autant d'humeur que Ju- piter dans la fable des grenouilles , du soliveau et de l'hvdrc. ?tlais j'ai déjà observé que la morale de la résignation est toujours excel- lente à prêcher aux hommes , bien entendu que le snal est sau» remède.

FABLE XII.

\. dernier Pour un pauvre animal ,

Grenouilles , à mon sens , ne raisonnaient pas mal.

Voici une de ces vérités épineuses qui ne veulent être dites qu'a- vec finesse et avec mesure. La Fontaine > en met beaucoup ; et ce dernier vers, malgré son apparente simplicité, laisse entrevoir tout ce qu'il ne dit pas. Cela vaut mieux que , notre ennemi , c'est notn: maure.

KAKLK XIII.

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\. 2. (Charitable autant que peu sage ;

Et à la un,

11 est bon d'être charitable; ,,

Mais envers qui? c'est là le point.

��Voilà ce qu'ili^llait peut-être développer. Il fallait faire voir que la bienfaisance ^P peut tourner contre nous-mêmes, ou contre la société , est souvent un mal plutôt qu'un bien ; que,pour<^tre louable , elle a besoin d'être éclairée. C'est-là la matière d'un bon Pro- logue. La Fontame en a fait de charmans sur des sujets moins heu- reux. Au reste , il n'y a rien à dire à l'exécution de cet Apologue. Le tableau du serpent qui se redresse , le vers

V. 20. Il fait trois scrpens de deux coups ,

uieltent la chose sous les yeux. On pourrait peut-être critiquer,

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