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m’appartient pas de réveiller tant de souvenirs intimes et douloureusement précieux. On attend plutôt de moi que je parle de l’œuvre laissé par notre poète.


III

Au risque d’allonger beaucoup cette notice, je ferai ici une large part aux citations ; il m’a paru en effet que le lecteur lirait avec plaisir les fragments les plus remarquables de divers poèmes qui ne pouvaient être imprimés tout entiers dans la forme où l’auteur les a laissés.

Dès les premières poésies d’Alice de Chambrier, on sent, à travers beaucoup d’imperfections, ce que j’appellerais la griffe, si cette image convenait à une jeune fille. Parmi ces essais d’une enfant de seize ans, on ne rencontre pas sans surprise des vers comme ceux-ci,