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Hélas ! que d’êtres sur la terre,
— Ils n’ont jamais été nombrés ―
Comme le sentier solitaire,
Se sont dans le monde égarés !

Que d’êtres au cœur plein de joie,
De tendresse et de noble essor,
Ont vu soudain finir leur voie
Dans le grand calme de la mort !


Bevaix, 2 novembre 1882.