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Il aura beau franchir les mornes étendues,
S’égarer au milieu des univers nouveaux,
Effleurer en passant les sphères suspendues
Dans l’éternelle nuit où tremblent leurs flambeaux :

Si loin qu’il puisse aller en sa course rapide,
Il ne verra jamais les bornes de l’azur ;
Jamais son vol hardi n’atteindra dans le vide
La limite inconnue où finit le ciel pur.


Ier avril 1882.