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Et quelquefois, devant cette tombe isolée
Où l’oiseau vient chanter, où la mousse fleurit,
Où la neige, l’hiver, met un blanc mausolée,
Où la brise du soir glisse comme un esprit,

Il se dit qu’il voudrait, loin du bruit et du monde,
Ainsi que l’inconnu fermer un jour les yeux
Et dormir comme lui dans cette paix profonde,
À l’ombre de la croix, sous l’espace des cieux.


Bevaix, 10 septembre 1881.