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L’AUTOMNE.


 
L’automne nous arrive, et la nature entière
Voyant, sombre et muet, son tombeau se rouvrir,
Comprend qu’elle est tout près de son heure dernière
Et, le cœur désolé, se prépare à mourir.

Mais si d’après nos lois il faut qu’elle succombe
Elle ne dira pas qu’elle se sent faiblir
Et, radieuse, un jour descendra dans la tombe,
Sans que nos yeux aient vu son visage pâlir.