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XII


— Les ombres des arbres s’allongent,
D’instant en instant se prolongent…
Le soleil couchant dore au loin
Toutes les rives de Saint-Ouen.
Les poissons sautent et replongent.

Les vapeurs vont tout rembrunir…
Je rentre, en regardant finir
La splendeur de cette journée
Du chant des grillons couronnée ;
Et j’emporte ce souvenir.

— Saint-Ouen-Saint-Denis, tes rivages
Font faire à tous bien des voyages…
Aussitôt que vient le printemps !
— Moi, je t’admire en tous les temps
Au revoir ! — Reçois mes hommages.



Auguste de CHÂTILLON.