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Nature créatrice, pourquoi t’étonner que quelques-uns pâlissent, lorsqu’ils s’approchent de tes lèvres, et viennent goûter entre tes bras une mort délicieuse et profonde ?




La pauvre tête de mort, elle éclate de rire, au souvenir de la vie terrestre. Au souvenir de ses passions, de ses rêves, de ses amours, la pauvre tête de mort, elle éclate de rire. Elle se rappelle ses orgueils, ses croyances, et ce qu’elle appelait ses pensées, et elle éclate de rire, l’horrible tête de mort, pendant que les vers, qui grouillaient en elle, la quittent, ayant fini leur œuvre.




Que de ténèbres j’ai traversées, que d’épouvantes et de souffrances ! Et