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chant révolutionnaire.


Pourquoi sont-ils beaux, pourquoi sommes-nous laids ? Vive l’égalité ! coupons-leur la tête. Et si la mort ne répare tout, les dieux aussi, on les pendra, ça ira !




Liberté, égalité, fraternité ! Les hommes, les femmes, les enfants contemplent les trois mots magiques, qui semblent flamboyer sur les murs. Liberté, égalité, fraternité ! hurlent les orateurs populaires, et la foule se presse autour d’eux, ouvrant les yeux, ouvrant la bouche, comme elle est accoutumée de faire, depuis l’origine des choses, devant les beaux parleurs, et à l’appel des saltimbanques ou des héros.

Un cheval étique avance entre deux