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Te souvient-il du temps où je tenais tes mains, où dans tes yeux je noyais mes yeux, où de ta poitrine et de tes seins sortait une lumière, qui me faisait meilleur ; — où nous nous promenions au clair des étoiles, mettant l’éternité dans toutes nos paroles ?




Rien n’est doux comme la musique : aussi ton beau corps, mon amour, j’eusse voulu l’envelopper d’une atmosphère de musique. Dans la lumière et la musique, j’eusse voulu pouvoir l’adorer, — ton corps qui avait la douceur de la lumière et de la musique.