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70 . POÉSIES DE 1825 damné, le 8 décembre 1821, à trois mois de prison et 500 francs d’amende. La reproduction des chansons incriminées et la réu- nion des débats en volume attirèrent à l’auteur un second procès au cours de sa détention. Mais le jury donna raison à l’avocat Dupin et à Berville qui plaidait pour l’imprimeur. „ (Bertrand Guégan, ouvrage cité). 45. Il est un bosquet sombre où se cache la rose (CHANT D’UNE JEUNE ESCLAVE, imité de Moore). Publiée dans le Chansonnier des Grâces de 1821, sous le titre : Le fleuve Bendémir et dans l’Hommage aux Demoiselles de 1825, sous son titre définitif. Dans l’Album nº 13 de la Bi- bliothèque de Douai on retrouve cette pièce avec la mention : "Paris, 1820 11* 46. Un barde a vu sa reine fugitive (UNE REINE). Dans l’Album n° 7 de la Bibliothèque de Douai, cette pièce est suivie de la mention : "1820, dans l’automne. 47. De Thalie (A MADEMOISELLE MARS). Publiée d’abord dans le Souvenir des Ménestrels de 1821 avec musique de F. Paër. Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mars cadette, était née à Rouen en 1778. Elle débuta au théâtre Feydeau et entra en 1799 à la Comédie Française, où elle s’acquit une juste cé- lébrité par ses interprétations inimitables de Molière, de Ma- rivaux et de Beaumarchais. Dans un des articles qu’il a con- sacré à Mme Desbordes-Valmore, Edouard Fétis écrit : " C’est à Bruxelles, en 1818, que les deux artistes se rencontrèrent et que des relations d’intimité s’établirent entre elles. Mlle Mars vint donner à la Monnaie une série de représentations, ayant dans presque chacune d’elles, pour la seconder, Mme Desbor- des-Valmore, dont le talent sympathique et la distinction per- sonnelle lui inspirèrent un attachement pour toute la vie., (Indépendance Belge, 27 août 1893). De son côté, Marceline avait pour M¹le Mars une affection et une admiration très grandes. Dans l’Atelier d’un peintre, ce roman où elle se met en scène