Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/405

Cette page n’a pas encore été corrigée
391
POÉSIES INÉDITES DE 1860

POÉSIES INÉDITES DE 1860 391 75. Maman ! comme on grandit vite (LA GRANDE PETITE FILLE). Cette pièce avait été publiée en 1849 dans les Anges de la Famille ; elle a été réimprimée dans les Poésies de l’En- fance (1868). 76. Si j’étais assez grande (L’ENFANT AU MIROIR. A Mlle Émilie Bascans). Cette pièce avait paru en 1849 dans les Anges de la Famille et en 1868 dans les Poésies de l’enfance. Dans son livre sur Marceline Desbordes-Valmore, sa vie et son secret, M. Jacques Boulenger écrit de cette jeune fille (p. 288) : "Mlle Sophie Lagut, née en 1800, avait épousé à trente-huit ans Ferdinand Bascans, d’une année plus jeune qu’elle. C’était un ami d’Armand Marrast. Naguère gérant d’un journal d’opposition, La Tribune de Sarrut, il avait récolté en cette qualité je ne sais combien de duels, trois accusations capitales devant le conseil de guerre, soixante-cinq saisies, autant de procès, trente-deux mois de prison, deux arrestations préventives, et plus de 60.000 frs d’amendes ou de frais de justice ; après quoi, devenu l’heureux époux de Me Lagut, il s’était mis à enseigner avec douceur la philosophie et la littérature à l’insti- tution de sa femme, sise 70, rue de Chaillot… Il a eu deux filles, Emilie et Emma., , C’est dans ce pensionnat qu’Ondine débuta comme sous-maîtresse ; elle y gagnait 500 frs par an. 77. Ah ! je suis inconsolable (LA JEUNE PENSIONNAIRE). Cette poésie avait paru dans les Anges de la Famille (1849), dans les Confidences Poétiques (1850) sous le titre Frivolité ; elle fut réimprimée en 1868, dans les Poésies de l’Enfance. 78. On gronde l’enfant (LA PETITE PLEUREUSE À SA MÈRE). Cette poésie avait été pubbliée dans les Anges de la Famille (1849) et dans le Musée des Familles (1850) sous le