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POÉSIES DE 1819

POÉSIES DE 1819 Sur les corrections que Marceline apporta au premier texte de l’Arbrisseau, on consultera la lettre du 9 décembre 1818 que nous avons publiée ci-dessus. Ajoutons d’autre part, qu’après avoir surveillé l’impression du volume, Alibert s’occupa de son lancement, ainsi qu’il appert de cette prière d’insérer autogra- phe qui fait partie de la Collection M. H. de Favreuil, et qui parut le 22 octobre 1819 dans un journal dont nous ignorons le titre : "1 17 iademoiselle Desbordes qui a composé de si jolies romances et qui a épousé l’acteur Valmore du second Théâtre Français est fixée depuis quelques mois à Paris. On assure qu’elle s’occupe à mettre en ordre un recueil de poésies fu- gitives (1) qui ont déjà paru séparément dans des ouvrages périodiques et qui respirent la plus douce sensibilité. Made- moiselle Desbordes est nièce de M. Desbordes, peintre esti- mable de portraits, qui a exposé cette année et l’année der- nière un ou deux ouvrages fort intéressants. On regrette seu- lement qu’il soit trop avare de ses productions,. L’Arbrisseau est suivi de VINGT-SEPT ÉLÉGIES (2-28) : 2. Qu’est-ce donc qui me trouble et qu’est-ce que j’at- tends ? (L’INQUIÉTUDE). 3. Dieu qu’il est tard ! quelle surprise ! (L’ADIEU DU SOIR). 4. Oh ! quelle accablante chaleur (L’ORAGE). On lit dans l’ouvrage de M. Paul Courteault (Madame Desbordes-Valmore à Bordeaux, Bordeaux, Marcel Mounastre- Picamilh, 1923) : "Les manuscrits d’Edmond Géraud contien- nent une première rédaction, de la main de Marceline, d’une pièce, l’Orage, qu’elle imprima dans le recueil publié en 1830 chez Boulland et qui fut écrite à Bordeaux Cette as- (1) On ne manquera pas d’observer qu’Alibert annonce en octobre 1819 la publication d’un livre qui était en vente depuis le mois de décembre précéd G. Cavallucci — Bibliographie de Marceline Desbordes-Valmore 2