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PRÉFACE


Habitant un port de mer, j’ai vu embarquer un très grand nombre d’animaux, de solipèdes surtout, pour les Antilles, la Réunion, Maurice et les autres colonies ; et j’ai eu trop fréquemment l’occasion de remarquer que ces embarquements, et par suite ces transports, se font dans des conditions mauvaises à divers titres.

Des observations que j’ai faites, est né le désir de tenter d’améliorer le sort de ces émigrants involontaires pendant la traversée, afin de les conduire à destination. L’intérêt de cette question n’échappera, du reste, à personne, vu les capitaux considérables qui sont engagés dans le commerce auquel elle s’applique.

Pour m’éclairer complètement sur ce sujet, j’ai recueilli des renseignements verbaux auprès des capitaines qui ont fait ce genre de transport ; j’ai compulsé les rapports spéciaux de vétérinaires militaires qui ont accompagné la cavalerie dans des expéditions d’outre-mer, et j’ai eu ainsi de précieux documents pour former la base de cet opuscule.