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parties égales, et suie de cheminée tamisée, quantité suffisante pour obtenir une pâte molle.

Si les plaies sont très superficielles, on les touche avec de la teinture d’aloès, et on les recouvre ensuite avec de la poudre de charbon de bois. Quand, au contraire, les plaies sont profondes, elles exigent un traitement plus sérieux, plus circonspect ; on soumet l’animal à une demi-diète pour diminuer la fièvre ; on nettoie les plaies avec un grand soin et on les panse très régulièrement.

Pour prévenir la gangrène on doit panser à l’eau-de-vie camphrée, avec une solution de chlorure de chaux ou d’acide phénique. Quand, pendant la cicatrisation, la chair bourgeonne trop vite et forme une exubérance d’un rouge vif, on réprime en saupoudrant avec de la poudre d’alun calciné.

Pour arrêter le sang qui coule parfois des plaies profondes, on ferme l’ouverture avec de l’étoupe imbibée d’eau additionnée d’un poids égal de perchlorure de fer, et l’on recouvre par un bandage solidement fixé.

Contusions.

Les contusions sont des lésions déterminées par le choc ou la pression d’un corps obtus ou d’une masse pesante. Elles peuvent consister en un simple froissement, ou dans l’attrition, la déchirure des tissus ; elles diffèrent des plaies, parce qu’il n’y a pas de solution de continuité à la peau. Le traitement consiste à calmer la douleur et à combattre l’inflammation.