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la ration d’eau. Si l’œdème existe sous le ventre on fait de petites ouvertures au moyen de la flamme ou du bistouri. Si on se sert du bistouri, on saisit la lame entre le pouce et l’index, à un centimètre au plus de la pointe et, on ponctionne dans plusieurs points ; des pressions faites en convergeant vers les ouvertures, aident la sortie d’un liquide roussâtre ; on frictionne ensuite avec du vinaigre chaud, de l’eau-de-vie camphrée ou un mélange composé d’une partie d’ammoniaque et de deux parties d’huile d’olive ; on renouvelle ces frictions jusqu’à l’apparition de petites vésicules. Lorsque l’œdème siége aux membres on emploie les mêmes frictions.

Dans le cas d’œdème du fourreau, on nettoie celui-ci au moyen d’une éponge imbibée d’eau tiède et de savon noir ; quelquefois le fourreau est tellement gonflé qu’il faut le soutenir à l’aide d’un bandage en toile qui va s’attacher sur les reins.

Maladies des yeux.

Ces maladies sont très variées et nécessitent pour leur étude des connaissances anatomiques approfondies ; aussi je ne ferai qu’indiquer le traitement général des maladies les plus fréquentes. Elles ont surtout pour causes des coups, des frottements, des morsures, ou bien l’introduction sous les paupières de corps étrangers, comme des brins de fourrage, échardes, épines, poils, insectes, etc.