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Traitement. — On donne aux animaux les places les plus airées, on leur fait des lotions avec de l’eau de mer sur le front, le chanfrein et même sur les testicules ou les mamelles.

Gourme.

Cette maladie particulière aux jeunes animaux, se caractérise le plus souvent par un jetage purulent et des abcès dans l’auge ; elle n’est qu’exceptionnellement mortelle. Elle s’annonce souvent par une sorte de courbature et des engorgements œdèmateux siégeant surtout aux membres postérieurs. L’appétit diminue, la robe perd son luisant, les muqueuses de la bouche et de l’œil reflètent une teinte jaunâtre, les urines deviennent rares et la constipation se prononce. Au bout de deux à trois jours, les yeux deviennent le siége d’une sécrétion puriforme abondante : les naseaux laissent écouler un liquide d’abord limpide, puis épais et revêtant le caractère du pus. Le jetage peut devenir très abondant et avoir lieu des deux côtés ; souvent il est mêlé de parcelles de matières alimentaires. L’engorgement ganglionnaire peut envahir entièrement l’auge où se montrent des abcès ; les glandes situées à la base des oreilles peuvent s’abcéder aussi. La toux est pénible et grasse, la déglutition difficile et souvent accompagnée du rejet de liquides par le nez.

Traitement. — Il faut soumettre les malades au régime de la paille et aux barbottages de farine d’orge, faire