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donne pendant quelques jours des barbotages émollients à la graine de lin et à la farine d’orge, et on ne les remet que progressivement à leur régime habituel.[1]

Dyssenterie.

Cette maladie ne diffère de la précédente que par une plus grande intensité ; elle est due aux mêmes causes et surtout à l’encombrement dont l’influence est plus marquée chez les bêtes bovines. On observe chez les animaux malades des frissons, du dégoût, une soif vive ; ils évacuent des matières excrémentielles qui parfois filantes, associées à du sang liquide ou coagulé, ressemblent assez à de la lavure de chair. Ces matières sont lancées à distance avec accompagnement de vents. La queue est agitée, le fondement se renverse et offre une couleur noirâtre ou violacée.

Traitement. — Il faut donner en boisson, de la tisane d’orge additionnée de quatre grammes de laudanum par litre, envelopper chaudement le ventre et soumettre les malades à une diète sévère. De fortes frictions sur les membres avec de la farine de moutarde délayée dans l’eau, opèrent souvent une dérivation salutaire.

Inflammation de la vessie.

Cette maladie est désignée vulgairement sous le nom de rétention d’urine ou encore de pissement de sang,

  1. Diarrhée. — Cette maladie provient de l’humidité du bord et d’aliments peu nourrissants ou avariés par leur long séjour à la mer, etc. Des excréments devenus